De nos jours, un nombre croissant d’enfants adopte un mode de vie sédentaire. Occupés par la télévision et les jeux vidéo, ils passent de nombreuses heures assis, ce qui ne contribue pas à leur activité physique. En milieu urbain, en dehors des périodes de sport à l’école, les occasions de pratiquer une activité sportive peuvent être limitées.
Cette insuffisance d’activité physique peut engendrer des problèmes de posture et de coordination. Les problèmes posturaux, souvent dus à une faiblesse musculaire, peuvent s’aggraver et causer des douleurs dorsales. La pratique régulière d’un sport adapté est essentielle pour prévenir de tels désagréments.
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ToggleQuand débuter l’activité sportive ?
Les enfants traversent différentes étapes de développement psychomoteur qui doivent être prises en compte dans le choix des activités sportives, afin de prévenir les risques pour leur santé tout en maximisant les bénéfices des activités choisies.
De 3 mois à 5 ans : initiation précoce
Dès leur plus jeune âge, les enfants peuvent débuter des activités ludiques qui se poursuivent jusqu’à l’âge de cinq ans. Ces activités comprennent des jeux avec divers objets comme des balles, des cerceaux et des filets. Il est important que l’enfant explore et apprenne par lui-même à maîtriser ses mouvements et à anticiper ceux des autres. Les sessions de bébés nageurs sont particulièrement populaires ; elles se déroulent dans des piscines à l’eau tempérée où les enfants, accompagnés d’un adulte, se familiarisent avec l’eau et apprennent des compétences de base comme immerger la tête ou jouer avec un ballon. Ces activités doivent être pratiquées avec précaution et inclure des temps de repos suffisants.
De 6 à 7 ans : les mini-sports
C’est à cet âge que les enfants peuvent commencer à s’engager dans des sports qui favorisent le développement de l’équilibre, la spatialisation et la coordination. Les activités symétriques, telles que la gymnastique, la natation, le ski, la danse, l’équitation ou le patinage, sont recommandées car elles sollicitent de manière équilibrée les deux côtés du corps. Les sports de ballon peuvent aussi être introduits, mais de manière modérée.
De 8 à 12 ans : l’approfondissement
À cet âge, la maîtrise des mouvements s’améliore et la capacité d’apprentissage est élevée. Les sports individuels nécessitant une bonne coordination motrice, tels que le tennis, l’athlétisme, la gymnastique, la danse, l’escalade ou l’aviron, sont à envisager. Les sports de combat ou les sports collectifs comme les arts martiaux, le football, le handball et le basketball sont également appropriés. L’entraînement doit rester ludique et adapté à la morphologie de chaque enfant. Vers 9 ans, l’intérêt pour la compétition commence à se manifester et la capacité d’endurance s’accroît. Vers 11 ans, les enfants sont capables de se fixer des objectifs et de s’investir pour les atteindre.
Le rôle crucial du médecin du sport |
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Le choix de l’activité sportive de mon enfant est-il approprié ? Ce sport est-il adapté à sa personnalité ? Est-il physiquement préparé pour ce type d’effort ? Le médecin du sport, qui connaît bien les spécificités de chaque discipline, peut évaluer la compatibilité entre l’enfant et un sport particulier. En cas d’hésitation, il peut conseiller l’enfant en fonction de sa morphologie et l’orienter vers le sport où il sera le plus à même de réussir. Il offre également des conseils pour protéger sa santé et être attentif aux symptômes liés à la pratique sportive. |
La période de la puberté : une étape charnière
Les transformations physiques durant la puberté peuvent parfois compromettre la carrière sportive d’un jeune. Une gymnaste devenant trop grande ou un basketteur restant trop petit peuvent rencontrer des difficultés pour poursuivre dans leur sport. C’est un moment où les parents, avec l’aide du médecin du sport, doivent jouer un rôle soutenant et aider l’adolescent à prendre du recul. Ils doivent aider à une éventuelle réorientation sportive.
La puberté est également le moment idéal pour commencer des sports d’endurance tels que la course à pied ou le vélo. L’adolescence, souvent perçue comme une période compliquée, peut être une bonne occasion pour s’engager dans des sports collectifs qui aident à canaliser l’énergie ou l’agressivité de certains jeunes, comme les arts martiaux ou les sports de combat.
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