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Sport et santé : les dangers des différences de pression à ne pas ignorer!

Sport : les problèmes liés aux différences de pression

Que ce soit lors d’activités en haute altitude (comme la randonnée ou le vol en avion) ou lors de plongées sous-marines, les variations de pression peuvent affecter négativement les athlètes.

Les dangers du mal de montagne

Le mal aigu des montagnes peut se manifester à partir de 2 000 mètres d’altitude, affectant ainsi non seulement les alpinistes, mais également les skieurs, les randonneurs et les passagers d’avions. Ce problème survient en raison de la réduction de la pression atmosphérique avec l’augmentation de l’altitude. L’air contient moins d’oxygène, ce qui rend difficile pour le sang de transporter une quantité adéquate d’oxygène.

Après avoir passé au moins six heures au-delà de 2 500 mètres, la moitié des individus expérimentent des symptômes légers de cette condition. Les symptômes incluent des maux de tête (dans 95 % des cas), des vertiges, des troubles du sommeil (dans 70 % des cas), une fatigue inhabituelle et un essoufflement lors d’efforts. Ces symptômes apparaissent généralement entre quatre et huit heures après l’ascension et durent habituellement deux jours.

Si l’individu continue de monter, les symptômes d’alerte peuvent évoluer en symptômes d’alarme : les maux de tête s’intensifient et s’accompagnent de toux sèche, de difficultés respiratoires, de troubles de la conscience et de vomissements. Des œdèmes mineurs peuvent se former sur le visage ou les mains, rendant les bagues et les bracelets plus serrés. Il devient alors crucial de redescendre à une altitude inférieure.

En absence de descente, les symptômes graves peuvent survenir : les problèmes mentionnés s’aggravent, le volume urinaire diminue et des œdèmes plus sérieux se développent. Si les poumons et le cerveau sont touchés, cela peut mener à des complications sévères telles qu’un œdème pulmonaire, qui peut être fatal en quelques heures, ou un coma.

Avec le temps, le corps s’adapte à la haute altitude, en partie en augmentant le nombre de globules rouges, qui aident à transporter l’oxygène.

Pour minimiser les risques, il est conseillé de suivre certaines précautions :

  • monter progressivement, surtout à partir de 2 700 mètres où l’œdème pulmonaire peut survenir ;
  • ne pas augmenter l’altitude de plus de 700 mètres par jour jusqu’à 3 500 mètres ;
  • au-delà de 3 500 mètres, limiter l’ascension à 500 mètres par jour ;
  • tenter de dormir à une altitude inférieure à celle atteinte durant la journée ;
  • passer deux nuits consécutives à la même altitude chaque fois qu’un nouveau palier de 1 000 mètres est franchi ;
  • éviter l’épuisement et la déshydratation, et veiller à une alimentation riche en glucides ;
  • déplacer lentement ;
  • une hydratation abondante aide à l’adaptation à l’altitude ;
  • un traitement préventif (acétazolamide, DIAMOX) est possible pour ceux qui sont sensibles au mal des montagnes, mais il doit être utilisé avec prudence et sous contrôle médical. Il doit être commencé deux jours avant d’atteindre une haute altitude et continué pendant deux jours après avoir atteint le point le plus haut, à moins que la descente ne soit rapide.

L’otite barotraumatique

Les variations de pression lors d’une randonnée en montagne, d’une journée de ski ou d’un vol peuvent causer des douleurs dans les sinus et les oreilles.

En montant, la pression atmosphérique diminue : l’air dans les sinus et l’oreille moyenne se dilate, s’échappant par les trompes d’Eustache vers le nez et la bouche.

Lors de la descente, la pression atmosphérique augmente : l’air doit pénétrer par les trompes pour compenser la diminution du volume de l’air dans l’oreille moyenne. Si cela ne se produit pas, des bourdonnements, des sifflements, une sensation d’oreille pleine, des douleurs et une baisse de l’audition peuvent survenir.

Pour plus d’informations sur la prévention de l’otite barotraumatique.

Les risques de la plongée sous-marine

Sous l’eau, la pression environnante augmente considérablement. À 10 mètres de profondeur, la pression est déjà le double de celle en surface ; à 20 mètres, elle triple. Cet environnement exige une grande prudence et pourquoi la plongée sous-marine nécessite une formation approfondie, un encadrement strict et un examen médical préalable rigoureux.

Pour plus d’informations sur la prévention des accidents de plongée sous-marine.

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