Judo et Lutte : Techniques et Champions à Découvrir !

Les arts martiaux comme le judo nécessitent une grande maîtrise technique et une bonne flexibilité. Le judo figure parmi les arts martiaux les plus populaires. Bien que l’apprentissage des techniques de chute soit fondamental, ces dernières sont souvent à l’origine de blessures dans cette discipline. De plus, dans tous les sports classés par catégories de poids, les pertes de poids excessives peuvent compromettre la santé des athlètes.

Zones de risque en judo et en lutte gréco-romaine

Les os : les blessures telles que les fractures peuvent affecter la clavicule, les coudes, les poignets, les mains, les chevilles et les orteils. Des lésions au niveau du cou sont également possibles.

Les articulations : les entorses et les luxations sont fréquentes au niveau des épaules, des genoux (notamment les ruptures des ligaments croisés) et des coudes, mais aussi des poignets, des doigts, des chevilles et des orteils. Ces blessures résultent souvent d’une mauvaise réception.

La peau : les brûlures peuvent survenir à cause des frottements sur les tapis.

Les voies respiratoires : des allergies respiratoires peuvent se manifester chez les individus sensibles à la poussière présente dans les tapis.

Stratégies de prévention en judo et en lutte gréco-romaine

• Pratiqués uniquement en club, le judo et la lutte bénéficient de l’expertise d’un entraîneur qui joue un rôle clé dans la prévention des blessures. L’éducation est primordiale. L’une des premières compétences enseignées aux débutants est l’art de la chute, qui consiste à ne pas se raidir et à ne pas tendre les mains pour se protéger, mais plutôt à accompagner la chute en roulant sur le tapis. Les techniques pour saisir l’adversaire sans causer de blessure sont également enseignées.
• L’échauffement et l’assouplissement sont essentiels pour prévenir les accidents. Des exercices légers comme les sauts et la course à pied activent les systèmes cardiovasculaire et respiratoire, tandis que les étirements préparent les muscles, les tendons et les articulations. Une série de prises réalisées en douceur avec un partenaire conclut un échauffement efficace.
• Les compétitions, bien que courtes, peuvent durer plusieurs heures. Il est crucial pour les athlètes de se réhydrater adéquatement et de consommer des boissons ou des barres énergétiques afin de maintenir un taux de glucose sanguin adéquat. Entre les matchs, il est conseillé de garder les muscles au chaud en portant des vêtements appropriés, y compris des chaussettes.
• En judo, il est possible d’utiliser des équipements de protection tels que des protège-tibias en mousse, des bandes adhésives pour les articulations, ainsi que des bandes pour les doigts et les poignets.
• Évitez de perdre du poids de manière drastique en vous déshydratant juste avant une compétition pour entrer dans une catégorie de poids inférieure. Si votre club (ou celui de votre enfant) adopte cette approche, il serait judicieux d’envisager un changement.

Les arts martiaux pour les enfants

Ces disciplines sont particulièrement bénéfiques pour les jeunes qui manquent de confiance en eux ou qui ont besoin de canaliser leur énergie. Le judo favorise la stabilité émotionnelle et développe les aptitudes sociales à travers l’affrontement. Le respect des règles et de l’adversaire enseigne la maîtrise de soi. Ces arts martiaux aident également les enfants à développer leur perception corporelle, c’est-à-dire la conscience de leur corps dans l’espace, et à affiner la précision de leurs mouvements. Toutefois, le dos peut être très sollicité et sujet à des blessures.

Certificat médical pour la pratique des sports de combat

Un certificat médical est requis pour obtenir une licence dans les sports de combat compétitifs, où le combat peut se terminer si, suite à un coup, un des combattants est rendu incapable de se défendre, pouvant aller jusqu’à l’inconscience. Ce certificat doit être délivré suite à un examen approfondi (information du 05/09/2017).

À noter :

• l’examen doit inclure une évaluation neurologique et de la santé mentale ;
• un examen ophtalmologique approfondi est également requis : acuité visuelle, champ visuel, tonus oculaire et examen du fond d’œil (le tonus oculaire et l’examen du fond d’œil ne sont toutefois pas nécessaires pour le sambo combat, le grappling fight et le karaté contact).