Dans le monde du sport, certaines substances et techniques sont prohibées en raison de leurs effets sur les performances physiques. On distingue celles interdites uniquement durant les compétitions, qui influencent momentanément les capacités, de celles interdites en tout temps en raison de leurs effets durables, tels que l’augmentation significative de la masse musculaire.
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ToggleRéglementation sur les substances dopantes : de quoi parle-t-on ?
La législation française, via la loi du 23 mars 1999 du Code de la santé publique, définit le dopage comme l’emploi de substances ou méthodes susceptibles de modifier artificiellement les performances des sportifs. Cette définition inclut aussi l’utilisation de techniques destinées à dissimuler l’utilisation de ces substances. Un arrêté annuel, émanant conjointement des ministères de la Santé et des Sports, actualise la liste des substances et méthodes interdites.
Cette liste est élaborée pour protéger la santé des athlètes et préserver les valeurs éthiques du sport. Elle est préparée par l’Agence mondiale antidopage (AMA), puis approuvée par le Comité international olympique (CIO) et les fédérations internationales. La version actuelle, en vigueur depuis le 1er janvier 2023, inclut aussi des substances spécifiquement interdites dans certains sports.
En France, la liste est officialisée par arrêtés ministériels et publiée dans le Journal officiel de la République française (JORF). L’arrêté actuel date du 1er juillet 2021 (JORF du 11 juillet 2021) et il est complété par le décret n° 2021-1776 du 23 décembre 2021 qui publie également une liste des méthodes et substances interdites dans le sport.
La réglementation évoluant annuellement, il est crucial de consulter régulièrement les mises à jour sur des sites tels que www.santesport.gouv.fr, www.afld.fr ou www.wada-ama.org.
Que sont les « méthodes de dopage » ?
Les méthodes de dopage comprennent des techniques (et parfois des substances) visant à augmenter artificiellement les performances des athlètes, comme l’amélioration de l’oxygénation musculaire ou le dopage génétique, ou à échapper à la détection de substances interdites lors des tests antidopage, par des manipulations physiques, chimiques ou pharmacologiques.
L’augmentation de l’oxygénation musculaire
L’usage de sang, de ses dérivés ou de globules rouges (dopage sanguin) est toujours interdit, sauf prescription médicale spécifique. De plus, l’utilisation de substances qui modifient le transport ou la consommation d’oxygène est également prohibée en tout temps.
Les manipulations pour éviter la détection
Il s’agit de l’utilisation de substances et techniques, y compris les agents masquants, qui visent à empêcher la détection de dopants lors des contrôles. Ces techniques peuvent inclure la modification ou le remplacement d’échantillons d’urine, ou l’utilisation de diurétiques pour influer sur la production urinaire. Ces pratiques sont interdites en compétition comme hors compétition.
Le dopage génétique
Le dopage génétique ou cellulaire, qui consiste en l’utilisation non thérapeutique de gènes, éléments génétiques ou cellules pour booster les performances sportives, est déjà une réalité dans la recherche. Des expériences ont permis à des rats génétiquement modifiés de surpasser leurs pairs en endurance et en développement de masse musculaire. Aux États-Unis, des laboratoires envisagent déjà l’application de ces techniques sur l’homme. Cette forme de dopage est interdite en toutes circonstances.
Consulter la liste des méthodes de dopage interdites.
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