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Le football, sport roi à l’échelle planétaire, exige de la rapidité, de l’endurance et une stratégie affûtée. Un joueur peut parcourir de 5 à 7 km pendant une rencontre, sollicitant intensément le système cardiovasculaire.

Les blessures les plus communes chez les footballeurs concernent principalement les traumatismes des membres inférieurs. Les règles strictes sur les tacles, qui interdisent le contact avec l’adversaire lors de l’interception du ballon, ont significativement réduit les incidents, notamment les fractures du tibia et du péroné.

Zones à risque dans la pratique du football

Les muscles : élongations, contusions, contractures ou déchirures musculaires sont courantes, surtout durant les trente premières minutes du jeu, souvent dues à un manque d’échauffement et de stretching.

Les articulations : les entorses de la cheville et du genou sont assez fréquentes, et les mouvements de rotation sur un genou stable peuvent causer des dommages au ménisque ou aux ligaments croisés. Ces entorses surviennent généralement dans la dernière demi-heure de jeu, quand la fatigue réduit la vigilance des joueurs. À long terme, une pratique intensive peut mener à de l’arthrose aux genoux ou aux chevilles.

Les tendons : le tendon d’Achille est particulièrement vulnérable au football. La course continue et les impacts répétés peuvent causer des lésions qui évoluent vers des affections chroniques, parfois jusqu’à la rupture. La pubalgie des adducteurs, inflammation typique chez les footballeurs, est souvent due à l’utilisation répétée de l’intérieur du pied pour frapper le ballon. L’adoption de routines d’étirements ciblés avant l’entraînement a aidé à réduire cette affection.

Les os : les fractures du tibia et du péroné peuvent parfois survenir.

Conseils pour prévenir les blessures au football

• L’échauffement et les étirements sont essentiels avant toute séance d’entraînement ou match. Quinze minutes de jogging et de petits sauts permettent d’augmenter progressivement le rythme cardiorespiratoire. Les étirements aident à préparer les muscles et les articulations à l’effort en améliorant leur flexibilité. Des mouvements spécifiques tels que tirer, passer et dribbler, exécutés en douceur, sont également bénéfiques.
• Choisissez des chaussures adaptées, qui jouent un rôle d’amortisseur et protègent notamment le tendon d’Achille. Les chaussures de football sont équipées de crampons qui assurent une bonne adhérence sur le terrain.
• Le port de protège-tibias, obligatoire en compétition, est fortement conseillé même lors des entraînements et des matchs amicaux pour réduire les risques de fractures.
• Comme les matchs durent généralement une heure et demie, il est judicieux de s’entraîner à l’endurance en courant ou en faisant du vélo. Pour les joueurs avancés, un renforcement musculaire spécifique est recommandé.
• Hydratez-vous et mangez à la mi-temps pour maintenir un bon niveau de glucose dans le sang.
• En raison de la popularité du football, il est facile de trouver des partenaires pour jouer. Toutefois, il est conseillé de passer un examen médical annuel, surtout après 40 ans, pour garantir une pratique sécurisée du sport.

Accidents de football chez les jeunes joueurs

Le football est un excellent sport pour les enfants, favorisant le développement de l’endurance et de la rapidité, ainsi que l’esprit d’équipe. Il est adapté aux jeunes avec des équipements et des durées de jeu ajustés à leur âge.

Les blessures les plus fréquentes chez les jeunes footballeurs incluent les entorses du genou ou de la cheville, la maladie de Sever et les fractures de fatigue. On note également des périostites tibiales, caractérisées par une douleur diffuse qui s’intensifie lors des phases d’accélération et de décélération.