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Découvrez les plaisirs de l’aviron, du canoë et du kayak !

Aviron, canoë, kayak

L’aviron, le canoë et le kayak sont des disciplines exigeantes, majoritairement axées sur l’endurance, à l’exception du kayak-polo et des compétitions de vitesse. Les régions du corps les plus exposées aux blessures incluent le dos, les tendons et les mains.

Les zones à risque en aviron, canoë et kayak

Les muscles sont susceptibles de subir des lésions, parmi lesquelles les déchirures musculaires dorsales sont particulièrement sévères. Celles-ci peuvent se manifester suite à une mauvaise posture ou lors d’un effort intense pour se dégager d’une position compliquée (comme l’esquimautage en kayak), mais aussi de façon plus courante lors du transport et de la mise à l’eau du bateau. Les problèmes musculaires peuvent également apparaître si l’échauffement n’est pas adéquatement réalisé ou omis.

Les os et articulations constituent également des points faibles. Pour les canoéistes, le dos est particulièrement sollicité. Il est crucial, à travers l’entraînement et la musculation, de travailler à maintenir une « stabilisation lombaire » efficace, permettant ainsi de ne pas surcharger le bas du dos. Les épaules, lors des épreuves de slalom ou lors du redressement du bateau après un chavirement (esquimautage), sont aussi à risque de subir des dislocations.

Les tendons sont principalement en danger lors de surmenage. L’épaule, le coude et le poignet sont souvent affectés par des tendinites, particulièrement si l’athlète s’adonne à la musculation de manière trop intensive, un entraînement pourtant essentiel à sa discipline. De plus, une mauvaise exécution des mouvements peut également être la cause de ces troubles.

La peau des mains est fréquemment victime de callosités et d’ampoules, surtout en début de saison, quand les durillons ne se sont pas encore formés. Les fissures peuvent aussi se développer, notamment en raison de l’exposition au froid.

Conseils pour prévenir les blessures en aviron, canoë et kayak

  • Il est recommandé de commencer la pratique en club pour apprendre les bonnes techniques et positions, ce qui aide à prévenir les problèmes de tendons. Répéter incorrectement un mouvement peut causer des microtraumatismes, conduisant potentiellement à des tendinites.
  • Un échauffement doit être long et complet. Des étirements préparent également les muscles et les tendons à l’effort. Après l’entraînement, une récupération active (exercices légers) et des étirements favorisent un retour au calme progressif.
  • Si l’entraînement est prolongé, il est crucial de se réhydrater et de consommer des aliments énergétiques pour conserver sa vitalité.
  • Attention au soleil, qui se reflète sur l’eau. Il est conseillé de porter des lunettes, un chapeau, une crème solaire et des vêtements adaptés pour les pauses lors des excursions.
  • La musculature et l’endurance sont renforcées par un entraînement complémentaire. Lorsque les conditions climatiques ou saisonnières ne permettent pas une pratique extérieure, l’athlète peut se préparer en salle avec des activités comme la musculation, l’utilisation de l’ergomètre (rameur), du tapis de course ou du vélo stationnaire. Développer une bonne musculature est crucial pour acquérir la force nécessaire à la propulsion rapide du bateau. En kayak, cela est également essentiel pour remonter à la surface en cas de retournement.
  • La qualité de l’eau des cours d’eau utilisés pour les entraînements n’est pas toujours optimale. Il est préférable de s’assurer que ses vaccinations sont à jour (notamment le tétanos et la poliomyélite, renouvelés tous les dix ans).
  • Si vous choisissez de vous entraîner seul, ce qui n’est pas recommandé, informez-vous sur les conditions météorologiques et de navigation avant de partir (niveau des eaux, zones dangereuses dues à des travaux, crues, etc.).

L’aviron pour les jeunes

Pratiquer l’aviron développe l’endurance, la coordination et la force chez les jeunes. Ils peuvent commencer assez jeunes et même concourir. Toutefois, il est conseillé d’éviter une participation excessive aux compétitions avant l’âge de 13 ou 14 ans. En présence de douleurs au niveau de la colonne vertébrale, des genoux ou des bras, il est important de vérifier l’ajustement du matériel et de consulter un spécialiste.

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