Découvrez les derniers exploits en boxe ! Combats, stars et K.O. spectaculaires !

Qu’il s’agisse de boxe américaine, anglaise, française, de muay-thaï ou de savate, ces disciplines martiales présentent ironiquement un faible taux d’incidents médicaux à l’entraînement. Les compétitions, régies par des normes sécuritaires strictes, minimisent les blessures, voire les pénalisent, privilégiant le pointage basé sur la compétence technique et stratégique. Les traumatismes sont davantage une préoccupation pour les boxeurs professionnels. Cependant, il est indéniable que les combats exposent à des risques de blessures dues aux coups reçus.

Zones à risque en boxe

Les structures osseuses comme le nez, le visage et les côtes sont susceptibles de se fracturer.

La peau et les tissus musculaires peuvent être affectés par des ecchymoses, des hématomes et des contusions.

Le cerveau peut subir, dans le cadre de la boxe professionnelle, des traumatismes crâniens répétés à chaque impact, même en l’absence de KO. Ces traumatismes répétitifs peuvent entraîner des séquelles neurologiques à long terme.

Conseils préventifs pour la pratique de la boxe

• Optez pour un club qui met un point d’honneur à respecter les règles de sécurité et dont les entraîneurs favorisent la technique sur la brutalité.
• Assurez-vous de porter toutes les équipements de protection nécessaires : coquille, protège-tibias, casque, protège-dents, et protège-poitrine.

Certificat médical exigé pour les sports de combat

La délivrance du certificat médical requis pour l’obtention d’une licence dans les disciplines de combat, notamment celles où le combat peut se terminer par l’incapacité d’un combattant à se défendre suite à un coup, pouvant mener à l’inconscience, nécessite un examen médical approfondi (référence du 05/09/2017).

À noter :

• un focus particulier doit être accordé à l’examen neurologique et à l’évaluation de la santé mentale ;
• l’examen ophtalmologique doit également être minutieux : vérification de l’acuité visuelle, du champ visuel, du tonus oculaire et de l’examen du fond d’œil (le tonus oculaire et l’examen du fond d’œil ne sont toutefois pas requis pour le sambo combat, le grappling fight et le karaté contact).
• pour la boxe anglaise, chez les professionnels et les amateurs de plus de 40 ans, un IRM des artères cervicocéphaliques et un test d’effort cardiaque sans mesure des échanges gazeux sont exigés tous les trois ans.