Rugby : Découvrez les dernières sensations fortes et résultats !

Le rugby et le football américain sont des disciplines sportives impliquant des courses, contacts physiques et chutes. Les blessures les plus courantes affectent principalement les genoux et les épaules. Dans le rugby, la majorité des incidents se produisent pendant les plaquages ou les mêlées, et ces accidents ont tendance à survenir plus fréquemment lors de matchs amateurs.

Les zones à risque dans le rugby et le football américain

Les muscles : hématomes, contractures, élongations, ruptures musculaires sont des blessures fréquentes résultant de chutes ou de impacts, particulièrement au niveau des cuisses.

Les articulations : les entorses des chevilles, genoux et poignets sont assez courantes. Les torsions sur un genou fixe peuvent entraîner des dommages aux ménisques et aux ligaments croisés internes. Les épaules, quant à elles, subissent également des impacts qui peuvent endommager les clavicules.

Les tendons : les tendinites sont une menace constante pour les joueurs de rugby, notamment au niveau du tendon d’Achille. La répétition de la course et des impacts répétés peut provoquer des microtraumatismes qui évoluent vers une inflammation chronique, risquant de se conclure par une rupture.

La peau et les dents peuvent également être affectées par des traumatismes : hématomes (surtout à l’oreille, donnant lieu à l’oreille en chou-fleur caractéristique des rugbymen), éraflures, fractures du nez ou des dents. La tête des joueurs de rugby est particulièrement mise à l’épreuve, notamment lors des mêlées.

Les os subissent de multiples microtraumatismes. En 1998, la Fédération française de rugby a réalisé une étude pour mesurer l’impact de ce sport sur les vertèbres cervicales des joueurs. Plus des deux tiers des joueurs examinés, quel que soit leur âge, montraient des dommages aux vertèbres cervicales dues aux chocs fréquents, en particulier lors des engagements en mêlée et de leurs effondrements. Ces dommages peuvent avoir des conséquences graves, comme des compressions de la moelle épinière pouvant mener à des paralysies. Plus des deux tiers des joueurs présentaient également des lésions des disques intervertébraux.

Conseils préventifs pour le rugby et le football américain

• Courir, sautiller, s’étirer et s’assouplir préparent le système cardiovasculaire, les muscles et les articulations. Des mouvements spécifiques au rugby réalisés doucement complètent l’échauffement.
• Pour le rugby, l’utilisation de protège-tibias est courante lors des entraînements. Les protège-dents sont obligatoires dans certains pays. Certains joueurs portent un casque ou des protections d’épaules, qui doivent être certifiées. Les protections d’épaule couvrent principalement la zone claviculaire. Le casque protège les oreilles et le crâne, mais ne prévient pas toutes les blessures. L’utilité de ces protections fait débat, car elles peuvent induire un faux sentiment de sécurité et encourager une prise de risque accrue.
• Les joueurs de football américain s’équipent de véritables armures : casque, protège-dents, épaulières, protections pour les hanches, le coccyx, les cuisses et les genoux. Cet équipement est systématiquement inspecté par l’arbitre avant chaque match.
• Les matchs étant longs, il est recommandé de boire pendant la pause et de consommer une collation énergétique pour maintenir un niveau de sucre adéquat dans le sang.
• Améliorez votre endurance par la course ou le vélo. À un niveau plus avancé, des exercices de musculation renforcent les jambes et le dos.
• Après 40 ans, un examen médical annuel est obligatoire pour évaluer votre santé cardiovasculaire. De plus, les articulations et les tendons commencent à perdre leur souplesse avec l’âge. Si le rugby reste une passion, il est possible de continuer à jouer en redoublant de prudence.

Les risques de blessures chez les jeunes rugbymen

Le rugby, sport de contact et d’équipe, est idéal pour les enfants timides.

Toutefois, il peut causer de nombreuses blessures chez les jeunes, notamment au niveau de la colonne vertébrale : fractures des vertèbres cervicales et des clavicules, maladie de Scheuermann, lyse isthmique. Comme dans d’autres sports de ballon, les entorses du genou ou de la cheville, la maladie de Sever, les fractures de fatigue et les ruptures du ligament croisé antérieur sont également possibles.

Certificat médical pour la pratique du rugby à VII, XIII ou XV

Pour obtenir une licence de rugby, un examen médical approfondi est requis (mise à jour du 05/09/2017).

Important pour le rugby à XV et à VII :

• que ce soit en compétition ou hors compétition, un électrocardiogramme de repos est nécessaire lors de la première délivrance de licence dès 12 ans, puis tous les 3 ans jusqu’à 20 ans, puis tous les 5 ans jusqu’à 35 ans ;
• à partir de 40 ans, en compétition, les joueurs doivent également subir :

  • un bilan cardiologique incluant un électrocardiogramme, une échocardiographie et une épreuve d’effort, ainsi qu’un bilan biologique glucido-lipidique à 40 ans, 43 ans, 45 ans, 47 ans et 49 ans puis une fois par an après 50 ans ;
  • une IRM cervicale tous les 2 ans pour les joueurs de première ligne entre 40 et 44 ans et, à partir de 45 ans, annuellement pour les joueurs de première ligne et tous les 2 ans pour les autres postes.

• à partir de 40 ans, hors compétition :

  • un bilan cardiologique tous les 5 ans incluant un électrocardiogramme et une épreuve d’effort, ainsi qu’un bilan biologique glucido-lipidique ;
  • une IRM cervicale ou lombaire annuelle pour les joueurs de première ligne ayant des antécédents de pathologie cervicale ou lombaire.

À noter pour le rugby à XIII :

• Un examen orthopédique approfondi de l’appareil locomoteur est particulièrement important.